Espace d’expositions temporaires
Adresse: Crta de Baqueira, s/n ARTIES
Téléphone: 973 64 18 15
Horaires d’hiver:
Lundi à samedi de 17 à 20 heures.
Tarif: Gratuit.
Plus d’informations:
MUSÈU DERA VAL D’ARAN
Carrer Major, 26 – Vielha
Tel. 973 641815
E-mail: info.museu@aran.org
L’écomusée çò de Joanchiquet se trouve dans la rue mayor de Vilamòs, un des villages aranais qui a su conservé au mieux l’architecture traditionnelle de la vallée.
Joanchiquet représente le prototype de maison traditionnelle aranaise appelée “auviatge”. L’“auviatge” est formé d’un ensemble de bâtiments –une maison, les granges, pigeonnier et porcherie-. Ces bâtiments sont structurés autour d’une cour intérieure fermée où se trouve aussi un potager (casau) et un petit champ fruitier (verger).
Dans la restauration de la maison ont a conservé le mobilier et l’atmosphère de la fin du XXe siècle.
Visiter Joanchiquet c’est voyager vers le passé d’un pays et découvrir le quotidien de son histoire.
Plus d’informations et réservations:
MUSÈU DERA VAL D’ARAN
Tel. 973 641815
E-mail: info.museu@aran.org
Il s’agit d’une petite construction romane située sur un promontoire d’où l’on obtient de magnifiques vues sur la vallée de la Garonne, l’Artiga de Lin et le massif de l’Aneto.
Selon la tradition, auparavant un village avait existé dans cet endroit, étant le plus ancien de la vallée. Il possède une seule nef couverte d’une voûte en berceau, sous un toit à deux versants, intégré par de grandes ardoises. Une abside mi-circulaire décorée avec des arcatures aveugles de type lombard et une frise en dent de scie achève le bâtiment côté est. Ses murs conservent l’enduit à la chaux d’origine.
L’église de Santa Maria de Vilamòs est à plan basilical à trois nefs. La voûte de la nef centrale et celle de la nef latérale sud sont en berceau ; la voûte latérale nord en cul-de-four. Toute la structure s’appuie sur des piliers circulaires couronnés par une imposte lisse. La dernière restauration a mis à jour la composition de la maçonnerie intérieure de l’édifice où nous observons la disposition ordonnée des pierres de taille, très représentative de la période romane.
La tour clocher s’adosse au centre du mur sud ; c’est, avec celle de l’église de Bossòst, le seul clocher roman conservé dans le Val d’Aran. L’aménagement des ouvertures et des éléments décoratifs du clocher de Vilamòs sont pleinement romans, comme le démontrent les baies en plein cintre à vousseaux et les piliers ornementaux qui parcourent le corps de la tour.
A l’époque gothique, le chevet absidial a été ajouté et l’abside originale romane a été remplacée par une autre, polygonale. La porte d’accès au temple, située à l’origine dans le mur sud, se trouve à présent dans le mur ouest et date de l’époque moderne (1816).
L’un des principaux attraits artistiques de l’église de Santa Maria de Vilamòs réside dans les stèles funéraires romaines encastrées dans les murs à divers endroits ; parmi elles, il faut souligner notamment celles de la tour du clocher, qui sont visibles de l’extérieur.
L’église de Sant Fèlix satisfera la sensibilité artistique du visiteur. Sa composition architecturale nous annonce son origine romane à travers son plan basilical d’où part une structure à trois nefs (voûte centrale en berceau et voûtes latérales en cul-de-four) avec les quatre arcades qui séparent les nefs et les piliers circulaires qui les supportent.
Mais la meilleure référence architecturale et sculpturale de l’époque romane de Sant Fèlix c’est son portail composé de quatre arcs en plein cintre décroissants et protégés par un auvent décoré du damier typique (originaire d’Aragon et de Navarre). Le tympan présente un curieux travail sculptural avec la représentation de la figure du Christ couronné et intronisé entourée du Tétramorphe ; il faut également citer la dalle (d’origine funéraire) encastrée dans la partie supérieure du portail.
L’héritage gothique se manifeste dans la construction du clocher, daté des XIVe et XVe siècles ; il est adossé au mur ouest de l’église et sa base pourrait avoir une origine défensive.
Nouvelles: Clocher visité sur réservation!
La première chose qui attire l’attention du visiteur lorsqu’il contemple l’extérieur de l’église de Sant Miquèu, c’est sa tour clocher imposante (XVIe siècle) posée sur le portail du narthex. C’est le même choix architectonique que nous observons à l’église de Sant Martí de Gausac.
Le portail, daté de la transition du XIIIe au XIVe siècle, représente un témoignage fidèle de l’évolution artistique du langage roman vers les premières formes gothiques (nous trouvons la même référence sur le portail de l’église de Sant Estèue de Betren). Il est structuré à partir de cinq arcs décroissants mettant en scène certains passages de la Bible grâce à divers éléments sculpturaux anthropomorphiques.
Avant de rentrer dans l’église, nous remarquerons l’ancien tympan qui décorait le portail roman d’origine et qui est actuellement encastré dans le mur ouest à côté de la porte d’entrée. Nous y verrons la représentation typique du Christ en croix roman, vêtu d’une tunique tombant jusqu’aux genoux et présenté en position frontale et à plat.
A l’intérieur de l’édifice religieux, nous devons citer les fonts baptismaux présentant une iconographie de motifs végétaux sculptée en relief très commune sur les fonts baptismaux aranais du XIIIe siècle.
Au fond de la nef ressort le retable qui décore l’abside centrale, d’exécution gothique et attribué au Maître de Vielha. Mais la pièce la plus emblématique sans doute de l’église de Sant Miquèu est une statue romane du Christ, qui faisait partie d’un ensemble sculptural plus grand, fruit de l’époque la plus mûre de l’atelier d’Erill la Vall et qui représente l’une des pièces les plus paradigmatiques de la sculpture romane du XIIe siècle.
Santa Eulària d’Unha est une église d’origine romane fidèle à la composition architecturale de cette période avec son plan basilical à trois nefs à voûte centrale en plein cintre et des voûtes latérales en cul-de-four. A l’est se dressent trois absides décorées dans le style lombard. Enfin, à l’angle nord-ouest se trouve l’ajout d’une tour clocher du XVIIIe siècle.
Pour commencer, l’église d’Unha est la seule du Val d’Aran à avoir conservé ses peintures murales romanes situées dans la demi sphère de l’abside centrale. Ces peintures montrent de manière fragmentaire la figure du Christ Pantocrator (dont le visage est conservé) situé dans la mandorle et entouré du Tétramorphe.
La présence de peintures murales ne s’arrête pas là ; récemment, des peintures du XVIe siècle ont été découvertes et restaurées; à partir de la séquence d’encadrements scéniques, elles développent les épisodes bibliques de la prière de Jésus dans le jardin de Gethsémani, du baiser de Judas, de la flagellation, de Ponce Pilate se lavant les mains, du chemin du Calvaire, de la Crucifixion et du Jugement Dernier avec le Christ en gloire.
L’héritage roman de l’église de Santa Eulària apparaît également dans la présence des fonts baptismaux. L’un des deux fonts baptismaux conservés était destiné au baptême par immersion et il pouvait s’agir d’un sarcophage réutilisé. Les autres, avec une vasque sur pied, reproduisent le même archaïsme et les même motifs de décoration.
La composition architecturale de l’église de Cap d’Aran répond au modèle de l’architecture romane, c’est-à-dire, à l’édifice de plan basilical à trois nefs avec une voûte en berceau couronné de trois absides. La dernière restauration de l’église mit à jour les différentes étapes de construction de l’église. En fait, nous pouvons penser qu’il y eut au moins deux effondrements de la toiture. Un détail qui prouve cette succession d’écroulements, c’est la réutilisation continue de matériaux de construction que nous pouvons observer dans certaines parties comme les fenêtres, le portail et l’abside.
L’église de Santa Maria de Cap d’Aran de Tredòs présente deux caractéristiques insolites par rapport aux autres éléments du patrimoine ecclésiastique du Val d’Aran ; la présence d’une crypte dans la partie inférieure de l’autel et l’emplacement de la tour du clocher écartée du corps de l’édifice religieux. La crypte est composée de deux espaces, l’un rectangulaire, l’autre semi-circulaire, séparés par un arc en plein cintre à vousseaux. Par ailleurs, la naissance de ce qui devait être le clocher original roman a été conservée mais le reste du corps de l’édifice est le fait d’ajouts ultérieurs.
Enfin, il faut dire que l’église de Cap d’Aran possédait des peintures murales romanes attribuées au cercle du Maître de Pedret et exécutées au cours des XIe et XIIe siècles. Ces peintures ont été déposées et transportées hors du Val d’Aran. Elles se trouvent actuellement au musée The Cloisters de New York
L’église de Sant Andrèu nous accueille en nous présentant une image architecturale extérieure propre au roman tardif, du XIIIe siècle environ ; il s’agit d’un plan basilical, avec un chevet à trois absides et un portail sans tympan. A l’angle sud-ouest est adossée une tour clocher du XVe siècle qui conserve au rez-de-chaussée un espace habitable structuré en coupole et nervures. Le périmètre extérieur de l’église présente, sur la frange de la frise supérieure, un riche travail sculptural en forme de modillons.
La décoration du portail, conçu en cinq arcs s’amenuisant protégés par un auvent, est essentiellement composée de motifs végétaux ; au-dessus de la clé de l’arc, dans l’auvent, est encastré un chrisme.
A l’intérieur, nous serons surpris par une élégante structure architecturale gothique soutenue par des piliers de base carrée et des voûtes en croisée d’ogives. Si nous nous déplaçons vers le devant de l’autel, nous nous trouvons devant l’un des exercices de peinture murale les plus vastes et les mieux conservés du Val d’Aran ; il s’agit de peintures du XVIIe siècle représentant différentes personnalités et divers exemples bibliques.
Le point culminant de la visite de Sant Andrèu de Salardú est l’abside centrale où se dresse la statue du Christ de Salardú en majesté, chef-d’œuvre de l’atelier d’Erill la Vall auquel est également attribuée l’exécution du Christ de Mijaran. La statue montre l’image d’un Christ souffrant, avec la section triangulaire des jambes et les traits caractéristiques de l’iconologie religieuse romane ; son exécution date du XIIe siècle.
Malgré ses origines, l’église de Sant Estèue a incorporé l’héritage artistique laissé par le gothique et le baroque. Mais la première chose que nous remarquons en pénétrant dans l’église c’est l’aspect populaire qui s’en dégage, notamment dans les peintures murales du XVIIIe siècle qui ont été conservées et qui ont été restaurées récemment.
De la période romane nous conservons, tels des témoins, la travée centrale de la nef et les fonts baptismaux. Au XVe siècle déjà, l’église de Sant Estèue avait vécu sa première transformation par l’incorporation d’une abside polygonale gothique qui était venue remplacer la romane. La splendeur de l’abside gothique apparaît pleinement à l’intérieur de l’église où nous voyons sa structuration architecturale à partir de nervures élevées et élégantes qui surgissent du sol et se rejoignent dans l’anneau de la coupole couvrant l’espace absidial.
Plus tard, pendant la période baroque, cinq chapelles furent incorporées dans les parties collatérales de la nef, lui conférant son aspect actuel; les peintures de ces chapelles narrent divers épisodes bibliques et traduisent cet esprit populaire dont nous parlions plus haut.
Au XVIIIe siècle, on ajouta la tour clocher adossée à l’abside et le portique d’entrée à l’église; dans la façade de ce portique sont encastrés un cippe et un chrisme.
